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Magnetic Rose

A travers ce premier sketch, il est intéressant de voir à quel point Katsuhiro Otomo s'intéresse a la culture européenne. Tout d'abord, le thème exploite deux légendes du folklore européen : la première est le mythe du vaisseau fantôme, un navire (ici un vaisseau spatial) hanté par l'esprit de son capitaine (Eva). L'autre mythe exploité est celui de la Sirène ou de la Lorelei, une jeune femme qui par ses chansons et sa voix attire les marins (l'équipe de secours) vers elle, les captivant au point de leur faire oublier (Heinz a toutes les difficultés du monde a sortir de ses souvenirs) la présence des récifs (le champ magnétique qui detruira le vaisseau). Autre indice : Madame Butterfly est un opéra écrit par un Italien et racontant l'histoire d'une femme japonaise, or le scenario de Magnetic Rose a été imaginé par un japonais et nous décrit des personnages clairements européens (ils se prénomment Eva, Heinz ou Miguel) ; amusant renversement de situation n'est-ce pas ?

Je ne vous ferai pas une explication de l'utilisation de la musique dans Magnetic Rose (de toute facon j'y connais rien ; allez plutôt voir la page que lui a consacré Shalafi - adresse dans la section liens), par contre je peux vous dire que la musique est vraiment captivante : les morceaux de Madame Butterfly prennent réellement aux tripes, et la musique de Yôko Kanno (Macross Plus, Escaflowne) est toujours aussi envoûtante.

La réalisation quant a elle est du même niveau, en particulier les phases de souvenirs, pendant lesquelles on arrive presque a ressentir du malaise devant l'impuissance de ces hommes pris au piège dans les filets de la diva.

Tout ceci fait de Magnetic Rose une perle au milieu de l'océan, qui mérite d'être vu pour elle-même, même dans le cas où les autres sketchs vous rebuteraient.

Stink Bomb

Le contraste entre Magnetic Rose et Stink Bomb est saisissant : alors que le premier détone par sa beauté lyrique, celui-ci se base à fond sur la succession de situations tragi-comiques. On retrouve en effet ici les ficelles déjà utilisées dans Roujin Z, le précédent film d'animation d'Otomo : le héros détruit tout ce qui l'entoure sans en avoir conscience. Alors que dans Roujin Z, la dimension humaine des personnages est particulièrement prenante (et c'est encore plus flagrant dans l'adaptation manga intitulée Zed), ici elle semble avoir bien peu d'importance. Il faut tout de même avouer que la longueur du sketch ne permettait pas de développer a la fois le côté calamité et le côté humain. Même le thème (des médicaments expèrimentaux développés par les militaires) est loin d'être original (Otomo s'en est entre autre servi dans Akira).

En fin de compte, on en arrive à se demander si le but de Stink Bomb n'était pas de nous faire passer un moment agréable après Magnetic Rose. Eh bien, si c'est le cas, on peut dire qu'il parvient a son but : la réalisation est très rapide, soutenue par une musique adaptée, et les catastrophes se succèdent à un rythme effrené sans nous laisser le temps de reprendre notre souffle. Bien qu'un cran en dessous des deux autres sketchs, celui-ci nous fait passer un très bon moment.

Cannon Fodder

Ce sketch est vraiment à part, que ce soit au sein de Memories qu'au sein de toute la production animée du Japon. C'est bien simple, il ne s'y passe rien ou presque : on se croirait dans un film d'auteur ; et le graphisme est si particulier que beaucoup souhaiteront passer leur chemin. Pourtant Cannon Fodder vaut le coup d'être vu, surtout pour la reflexion qu'il provoque.

En voyant cette societe toute entière devouée à l'effort de guerre, on ne peut que se poser des questions. En premier lieu : pourquoi cette guerre ? qui est l'ennemi ? Et surtout : y-a-t-il réellement un ennemi ? Des coups de canon sont bien tirés de temps à autres, mais jamais on se sait s'ils atteignent leur cible. Et il ne semble y avoir aucune riposte. Ne serait-ce pas que toute cette guerre n'est qu'une chimère, destinée à garder la foule sous-contrôle, ignorante de ce que font les dirigeants ? Après tout, quand le fils veut savoir qui est l'ennemi, son père lui dit qu'il comprendra quand il sera plus grand, excuse classique d'un père ne voulant pas avouer son ignorance. Par cet enfermement dans une réalite fictive, Cannon Fodder rejoint Magnetic Rose, bouclant la boucle créée par Memories.

Dans ce sketch, Otomo à reussi à rendre logique l'existence d'une société absurbe, déprimante. Comme pour les autres sketchs, la musique et le graphisme sont ici pleinement exploités pour retranscrire l'atmosphère glauque de Canon Fodder.

En somme, un sketch difficile à aborder, mais que vous devez absolument voir si se poser des questions existentielles après un film ne vous donne pas des boutons.

Conclusion

Avec cet anime, Katsuhiro Otomo nous démontre toute la puissance de l'animation sur le cinema Live : l'adjonction de graphismes bien particuliers et de musiques spécifiques a permis la création d'ambiances fortes qui viennent soutenir l'histoire sans la supplanter (au contraire de Seven par exemple, où l'atmosphère prend le pas sur l'histoire jusqu'à ce qu'arrive la scène finale). On avait déjà pu remarquer cela dans Tonari no Totoro (Mon Voisin Totoro) où les décors bucoliques et la musique créent un espace féérique, rendant du coup possible l'existence de Totoro. Ainsi faut-il voir Memories non seulement pour ses histoires captivantes et son animation sans faille, mais aussi pour son statut de film manifeste de l'animation japonaise.

 

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